
Après 40 jours de grève, la plus longue depuis 35 ans dans les raffineries des États-Unis et qui touchait 20% des capacités de raffinage américain, les compagnies pétrolières et les représentants du personnel ont conclu un accord de principe. Il concerne 30 000 employés et sera valable quatre ans.
L’accord doit encore être ratifié et pourrait ne pas entraîner une reprise immédiate du travail dans toutes les raffineries, certains points pouvant encore faire l’objet de discussions au niveau local. Principal négociateur côté patronal, Royal Dutch Shell a précisé que les salariés syndiqués devraient se prononcer par un vote dans les prochains jours au sujet de ce compromis.
Il comporte des avancées sur la pénibilité du travail et la sécurité ainsi que des hausses de salaires de 2,5% la première année, de 3% sur chacune des deux années suivantes et de 3,5% la quatrième année. Les raffineries concernées par cet accord appartiennent entre autres à Exxon Mobil, BP, Valero Energy et Chevron.
« Nous saluons la solidarité manifestée par nos adhérents », a déclaré Leo Gerard, président du syndicat United Steelworkers. « Sans elle, nous n’aurions pas pu obtenir ces améliorations considérables dans les domaines de la sécurité et des effectifs. »