Le POI refuse de voter le budget d’austérité de la ville de Montreuil présentée par le maire, Patrice Bessac (PCF - Front de Gauche). Christel Keiser, élue POI, en explique les raisons lors du conseil municipal du 16 février dernier : les conséquences dramatiques pour la population des millions d’euros de coupes dans les finances de la ville. « Si l’on (vous) comprend bien, l’Etat vole à la ville 4,3 millions d’euros et on pourrait quand même satisfaire les besoins des Montreuillois. Une telle affirmation constitue un formidable encouragement au gouvernement à poursuivre la mise en œuvre de son pacte de responsabilité. »

Impossible de faire autrement ? Non ! répond l’élue du POI : « Bien évidemment, vous auriez pu faire d’autres choix (…) En un mot, vous auriez pu décider, en adoptant une position de résistance, de constituer une aide à la mobilisation qui, dans tout le pays, cherche à rassembler les travailleurs et leurs organisations pour contraindre le gouvernement à reculer sur sa politique, et en particulier sur son pacte de responsabilité. »

Budget primitif

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Après le budget d’austérité, les emprunts toxiques

Dans cette même logique d’accompagnement du pacte de responsabilité et de la politique du gouvernement elle-même élaborée par l’Union européenne, le maire de Montreuil se propose de recourir à l’emprunt et aux « produits toxiques ». Plus exactement, il veut faire appel aux « produits structurés » dont plusieurs experts appelés devant la commission d’enquête parlementaire de 2013 ont pourtant dit qu’ils peuvent être aussi toxiques que les autres et entrainer les collectivités vers de graves problèmes financiers : « (…) dans la mesure où tous ces produits structurés sont des paris sur l’évolution future des taux d’intérêts, des indices d’inflation et des taux de change, note Christel Keiser qui votera contre, ils présentent par nature un caractère spéculatif et donc potentiellement toxique ».

Recours à l’emprunt et produits toxiques

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