La circulation des TER a été perturbée samedi et dimanche dans toute la région Rhône-Alpes suite à l’arrêt de travail des contrôleurs après la violente agression de deux d’entre eux vendredi soir sur la ligne Lyon-Grenoble. L’un des contrôleurs, frappé au visage avec une bouteille a le nez fracturé et a 11 jours d’ITT (incapacité totale du travail), l’autre, une côte cassée a 8 jours d’ITT.

Dès samedi matin, une grande majorité des contrôleurs de la région notamment à Lyon et à Chambéry ont exercé leur droit de retrait.

Dimanche matin, seul un TER sur 10, voire moins, circulait sur la ligne Lyon-Saint-Etienne a indiqué un porte-parole de la SNCF. Les TGV ne sont pas affectés par ce mouvement.

La direction a reçu à deux reprises samedi la CGT et SUD Rail mais ses propositions n’ont pas été jugées satisfaisantes par les organisations syndicales.

Dans un communiqué, la CGT réclame notamment que les TER Lyon-Grenoble soient dotés de deux contrôleurs et indique que «la présence en gare est sans cesse réduite ce qui reporte de nombreux problèmes sur les contrôleurs».

Désormais, «une menace de grève nationale pèse sur la journée de lundi» selon Les Echos. La fédération CGT des cheminots avait appelé les contrôleurs de toute la France à se réunir dés lundi.

Dans la soirée de dimanche, un relevé de décision a été signé entre la direction et les syndicats CGT, SUD et CFDT: 8 CDD seront embauchés et 8 emplois supplémentaires seront crées. La direction a refusé la revendication de deux contrôleurs par train.