
Le gouvernement a présenté mercredi 12 novembre un deuxième projet de budget rectificatif pour 2014 après avoir constaté qu’il manquait 6,1 milliards d’euros de recettes publiques par rapport aux prévisions du budget rectificatif de juillet 2014.
Il y a eu notamment moins de rentrées en matière d’impôt sur les sociétés que prévu. En dépenses, le coût de la guerre au Mali, en Irak, en Centrafrique, 1,1 milliard d’euros a largement dépassé les prévisions ( 400 millions).
Le gouvernement, pour compenser cette moindre rentrée de l’impôt sur les sociétés et le coût de la guerre décide d’annuler 1,8 milliard d’euros dans les crédits des ministères d’ici la fin de l’année, après avoir déjà annulé 1,6 milliard en juillet.
Dans la plupart des administrations, la gestion des crédits d’ici la fin de l’année devient un véritable «casse-tête» permanent, certaines dépenses notamment du personnel ne pourront pas être assurées. Ainsi dans les universités, la baisse de la dotation de l’Etat du 4ème trimestre de 20% menace la paye de décembre des professeurs et agents administratifs.
L’ensemble des mesures prévues dans ce budget rectificatif représente la majeure partie des 3,6 milliards d’efforts supplémentaires promis par le ministre du budget, Michel Sapin, à la Commission européenne pour avoir son feu vert sur le budget 2015.