Les enseignants et les chercheurs, comme décidé le 28 mai, ont de nouveau manifesté à Paris cette semaine pour l’abrogation du projet de loi Fioraso de réforme de l’université, à la veille de son examen au Sénat.
A l’appel des syndicats FSU-CGT-FO-Solidaires et des collectifs " Sauvons la recherche " (SLR) et "Sauvons l’université" (SLU) plusieurs centaines de manifestants se sont dirigés mardi vers le Sénat sous la banderole "Abandon du projet de loi Enseignement supérieur et recherche. Des moyens pour le service public". Ils scandaient "Le changement, c’est pire qu’avant : Pécresse en a rêvé, Fioraso l’a fait !". Des pancartes pointaient les problèmes des contractuels : "Des postes pour des précaires et la recherche" ou "10 ans de recherche et chômeur" .
Marc Neveu, co-secrétaire général du Snesup-FSU, dénonce l’absence de moyens supplémentaires "alors qu’ils sont en baisse dans les labos et les universités" et que des milliers de précaires "mériteraient un traitement de meilleure qualité".
Daniel Steinemetz, secrétaire général du SNTRS-CGT refuse que des missions de service public soient mises "au service d’un développement de la compétitivité industrielle" ce qui se fera "au détriment de nombreuses opérations de recherche fondamentale au service d’un public plus large"
Le 28 mai, l’Assemblée nationale avait adopté le projet de loi avec les seules voix des socialistes et des radicaux de gauche malgré l’opposition des syndicats FSU-CGT-FO-Solidaires, des collectifs et même de certains recteurs.
IVE CONGRÈS: LE MEETING DE CLÔTURE
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