La « marche citoyenne », organisée hier par le Front de Gauche « contre l’austérité, contre la finance et pour une VIe République » a réuni à Paris, de la Bastille à la Nation, 30 000 ou 180 000 participants. L’estimation basse vient de la préfecture de police, qui habituellement ne communique pas de chiffrage pour les manifestations politiques. L’estimation haute vient des organisateurs. Le site du Parti de Gauche, membre du Front de Gauche, a publié des explications sur ses chiffres.
Avant le départ de la manifestation Eva Joly, candidate d’Europe-Écologie-Les-Verts (EELV) à la dernière élection présidentielle, a déclaré que « la manifestation n’est pas une mobilisation antigouvernementale » et qu’elle « doit être un point d’appui pour mener une autre politique ».
Pierre Laurent, dirigeant du Parti communiste membre du Front de Gauche, a déclaré que cette « marche citoyenne » était « un appel à la remobilisation, un appel à reprendre le combat là où le gouvernement a trop vite renoncé ».
Jean-Luc Mélenchon a lancé : « nous ne voulons pas de la finance au pouvoir, nous n’acceptons pas les politiques d’austérité ». Il a en outre appelé à la « convocation d’une assemblée constituante » chargée d’ « inventer, en contact avec le peuple […], la constitution dont nous avons besoin ».
Dans la soirée, Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris a estimé sur France 5 que la plupart des manifestants n’étaient pas dans l’opposition au gouvernement mais voulaient faire « pression » sur sa politique. Pour lui, Jean-Luc Mélenchon « n’est pas 100 % dans l’opposition ».
IVE CONGRÈS: LE MEETING DE CLÔTURE
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