Par 94 voix contre 69, le Conseil de Paris a autorisé hier le maire à mettre en place la semaine de quatre jours et demi, dès la rentrée 2013. Les groupes PS, EELV, ainsi que deux élus PCF ont voté pour. L’UMP, l’UDI et les autres élus du Front de gauche ont voté contre.
Selon le maire de Paris Bertrand Delanoë, « concentrer les cours sur quatre jours est une faute contre la santé des enfants (…) Je crois qu’il y a de la part de la société parisienne une envie de ce progrès qui est un progrès pour tous ».
Le projet reporte au mercredi matin les trois heures de cours des mardi et vendredi de 15 h à 16 h 30, qui seront remplacées par diverses activités encadrées par des animateurs.
Ce dispositif coûtera « 40 à 50 millions d’euros en année pleine ». 16 millions proviendront de la Caisse d’allocations familiales et 6,5 de l’État. Restent 20 millions d’euros à trouver dans le budget de la Ville de Paris.
Une nouvelle grève des instituteurs de Paris a eu lieu hier. Les organisations syndicales considèrent que la décision parisienne est une manœuvre politicienne « pour sauver le soldat Peillon » dont la réforme est repoussée dans la majorité des villes de France.
Jeudi 28 mars, les organisations SNUDI-FO, CGT, Sud-Education, CNT et plusieurs sections départementales de la FSU appellent à une nouvelle grève nationale pour obtenir le retrait du décret sur les rythmes scolaires, contre la territorialisation de l’école et pour la création des postes statutaires nécessaires pour faire baisser les effectifs et rétablir les RASED, aides spécialisées aux élèves en difficulté.
Pour nous aider à améliorer le site national du Parti Ouvrier Indépendant, écrivez-nous ici