Mercredi dernier, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a annoncé un plan de « plan de sauvegarde » de l’automobile. Le bonus passe de 4000 euros pour les voitures électriques à 7.000 euros et de 2.000 à 4000 (maximum) pour les hybrides. Les bonus seraient en partie financés par des malus sur la filière essence et gazole.
Des crédits (350 millions d’euros) seront « réorientés » pour aider les constructeurs et sous traitants de la filière électrique et hybride
Le ministre a déclaré conditionner ces aides « à la pérennisation des sites de production français ».
Dans le même temps le plan Varin qui prévoit 8.000 suppressions de postes au sein de PSA et qui devait débuter de suite, a été reporté, à la veille du départ en vacances, à la rentrée pour cause de mise en place d’une expertise obtenue par les élus du comité central d’entreprise. Il est cependant maintenu.
À propos du plan de PSA, M. Sapin, ministre du travail, a déclaré : « Nous accompagnerons l’ensemble de la négociation en la facilitant et en évitant que cette négociation ne tourne au désavantage d’une des parties, celle qui se trouvait peut-être plus en faiblesse ». L’accompagnement de l’Etat pourra prendre la forme de « crédits en matière de formation » et d’aides au « chômage partiel ».
Dans Informations ouvrières, cette semaine, un militant CGT de Rennes interviewé déclare : « En exigeant le retrait du plan Varin et de toutes les suppressions, on pose les bases pour combattre tous ensemble. C’est la menace de bloquer à l’échelle du groupe qui peut faire reculer Peugeot ».