La loi de financement 2012 avait fixé à 18 milliards d’euros le déficit de la Sécurité sociale. Il a été réduit dans une proportion plus importante que prévu, a annoncé le gouvernement mardi dernier. Ce sont 600 millions d’euros supplémentaires qui ont été économisés.

C’est sur l’Assurance maladie qu’a pesé la plus forte réduction des dépenses.

Pour les assurés sociaux, cela s’est traduit notamment par de moindres remboursements de médicaments, des franchises et participations forfaitaires, par le forfait hospitalier et un désengagement de l’assurance maladie dans le dentaire et l’optique.

Cest ainsi que 95 millions d’euros ont été économisés par la baisse de remboursement de 35% à 30% des médicaments à vignettes bleues, dits « de confort ». 100 millions deuros, en baissant la prise en charge des dispositifs médicaux de 65% à 60%. Ces dispositifs regroupent les instruments, appareils ou équipements qui ne sont pas des médicaments comme les pansements, les cathéters, les attelles, les valves cardiaques.

20 millions deuros, en rayant l’hypertension de la listes des affections de longue durée (ALD) donnant droit à des remboursements à 100%, 35 millions d’euros en ne remboursant plus systématiquement le transport pour les patients souffrant d’ALD.

Dans une interview aux Echos, le directeur général de la caisse nationale d’assurance maladie, Frédéric van Roekhegem, précise qu’ « à 8,6 milliards d’euros, le déficit de 2011 représente une amélioration de 3 milliards par rapport à 2010 ».