950 archélogues grecs dénoncent le FMI et la Troïka

Lors d’une conférence de presse à Athènes mercredi dernier, 950 archéologues grecs ont lancé un appel pour la sauvegarde du patrimoine grec, dans lequel ils dénoncent les « mesures d’austérité imposées par le FMI et la troïka », à cause desquelles « des monuments importants du patrimoine culturel commun et européen risquent de s’effondrer sans ressource ». Il ajoutent que ces mesures « dissipent la cohérence sociale et l’État de droit » et qu’elles « étranglent la dignité du pays et la démocratie-elle-même ».

Le gouvernement doit déposer dans les prochains jours une loi qui diminuera les services et les postes de travail à la Culture de 30%-50% ». En 2011, le budget du service archéologique a été réduit de 35% par rapport à 2010. En 2009 un archéologue qui venait d’être embauché au ministère touchait 880 euros ; en 2012 un jeune archéologue touche 670 euros.

Ils concluent en déclarant que « les politiques d’austérité, de frugalité et d’autoritarisme, qui démantèlent la Grèce et ses monuments, s’imposeront progressivement dans tous les pays européens ». Ils en appellent aux citoyens du monde.

En Italie au cours de la dernière année, il y a eu des écroulements à Pompéi, au Colisée, à la Domus aurea à Rome, au palais impérial de Néron, selon le président de l’association internationale des archéologues italiens.

Dans l’hebdomadaire du POI, « Information Ouvrières » (du 15 au 21 mars), Pierre Cise, économiste, consacre un article à ce qu’il en est réellement de « l’aide » à la Grèce.

Catégories: ÉCONOMIE, BCE, Démocratie, DEFICITS PUBLICS, DETTE, EUROPE, FINANCE, Grèce, International

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